Né à Elk Grove, dans la banlieue d'Oakland, d'un père pasteur et d'une mère coiffeuse-styliste, DeMarcus débute en 2001 sa carrière au lycée. Celle-ci s'avérera très riche, marquée par quantité de distinctions individuelles. Evoluant sous les couleurs de Vallejo High School, établissement d'Oakland, il est ainsi tout d'abord élu meilleur joueur de 1re année de l'état de Californie (18 pts - 7 rbs - 6 pds/match). Véritable phénomène, cet arrière ultra-athlétique est ensuite nommé athlète de l'année en Californie lors de sa seconde saison en rendant des stats irréelles (30 pts-15 rbs-8 passes/match). En 2002-2003, il poursuit sa domination (35 pts - 13 rbs - 9 pds/match). Pour sa dernière saison au lycée, il migre à Sacramento, à Sheldon High School. Mais ce changement ne perturbe guère son rendement. Il est même élu meilleur joueur de l'état californien (30.3 pts - 10.9 rbs - 5.8 pds/match). Au total, au terme de sa carrière pré-universitaire, aucun lycéen de Californie n'a scoré autant dans l'histoire que DeMarcus (3 462 pts) ! Il est logiquement sélectionné pour le McDonald's All-America Game 2004, réunion des 24 meilleurs joueurs en dernière année lycéenne, et y finit meilleur marqueur de la sélection Ouest avec 22 unités. Il est également récompensé pour ses talents de quaterback en foot US et ses notes scolaires. Si bien que quantité d'universités veulent s'attacher ses services. Il choisit alors Duke, l'une des meilleures institutions américaines.
Mais en Caroline du Nord, DeMarcus ne peut pleinement s'exprimer lors de ses deux premières saisons. Il faut dire aussi qu'au poste d'arrière titulaire figure l'artilleur J.J Redick, meilleur scoreur de l'histoire de la fac'. DeMarcus, apprécié pour sa défense, est néanmoins élu dans le meilleur cinq des joueurs en première année de la prestigieuse conférence ACC (6,2 pts - 4,5 rbs en 19'/match puis 7,1 pts - 3,4 rbs la deuxième année). Ce n'est qu'une fois Redick parti en NBA qu'il émerge, en 2006-2007 (14,1 pts - 5,4 rbs - 2 pds). Et il confirme la saison suivante (14,5 pts - 5,8 rbs - 2,9 pds).
Son parcours universitaire, médiatisé par sa présence à Duke, lui permet d'espérer d'être drafté par la NBA. Mais aucune franchise n'acquiert les droits sur sa personne. C'est une grosse déception pour DeMarcus. Cependant, juste à l'aube de la saison NBA, le rêve se réalise. Les Golden State Warriors, le club de sa ville natale, l'embauche suite à la blessure de sa star Monta Ellis. Il devient même le premier rookie non-drafté dans l'histoire de la ligue à figurer dans le cinq de départ lors du premier match de la saison régulière. Mais après le retour d'Ellis, au bout de treize matches, dont cinq en tant que titulaire, il est évincé, ne disposant pas d'un contrat garanti (4,1 pts - 1,8 rbs en 13'/match).
En janvier 2009, il tente de rebondir en Europe, au KK Zagreb. Mais après avoir disputé... une seule rencontre, DeMarcus s'en va, vexé par l'attitude du staff croate considérant que l'Américain avait débarqué avec une blessure au pied. Chicago, en NBA, l'engage alors, mais sans l'utiliser une seule fois.
Séduit par une proposition d'Avellino à l'intersaison 2009 et ne souhaitant pas subir une situation précaire en NBA, il reprend l'avion pour le Vieux Continent. En Italie, pour sa première expérience hors-USA, il se montre irrégulier à l'image de son équipe ne réussissant pas à atteindre les play-offs. Il rend même un 35 d'évaluation un soir et un - 5 sur un autre match (8,6 pts - 3,6 rbs sur la saison). Puis à l'été 2010, il signe à Cholet Basket, où Erman Kunter apprécie sa défense. Après la défaite en finale à Bercy, il rejoint l'Ukraine et Donetsk où il ne s'attarde que quelques mois avant de revenir dans les Mauges pour amorcer le redressement d'une équipe de CB pourtant bien mal engagée dans sa saison.
JD